Le 15 novembre 2016
Pour les plus curieux, le concept du Responsive Web Design ou, si vous préférez, Site Web Adaptatif, a été défini par Ethan Marcotte en 2010. La présentation du contenu s’adapte automatiquement à l’écran sur lequel il est consulté.
En avril 2015, Google bousculait une fois de plus les règles établies en intégrant la notion de site web compatible mobile (mobile friendly donc), et proposait dès lors un outil pour tester la compatibilité mobile de son site web. Cette compatibilité mobile devenait, dès lors, un critère de positionnement supplémentaire. En mai 2016, Google déploie une nouvelle mise à jour du critère mobile friendly pour accentuer l’effet de ce facteur de positionnement.
Aujourd’hui, le critère mobile friendly est devenu le niveau minimum dans votre stratégie de visibilité sur le web, tous canaux confondus. Si ce critère influe directement sur votre référencement naturel, la fluidité de navigation et l’expérience utilisateur sont des critères indispensables à la pertinence de votre site web sur toutes les tailles d’écran, peu importe la façon dont les internautes sont arrivés sur votre site (SEO, SEA, display, etc.).
Depuis la création de l’algorithme de recherche dans les années 90, Google explore les pages web de la même façon (une excellente infographie vous permet d’en comprendre tous les principes). Avec l’explosion de l’usage des terminaux mobile, Google a décidé de modifier sa façon d’explorer les sites web. Demain, les pages de votre site seront explorées avec une vue mobile (via le user agent Google Mobile). L’intérêt du mobile first est donc de classer les résultats de recherche en fonction de la pertinence du contenu sur mobile alors que le mobile friendly s’attache à une notion d’adaptabilité.